Quand

Quand le doute te prend à la gorge

Doigts glacés sur pulsations de vie

Le saccadé de ta respiration empêchée

Écho de la cavalcade de ton cœur

Vibrant

Quand l’angoisse te froisse

Dans un poisseux de trop de draps

Les plis sur la joue

Que sillonnent les larmes ravalées

Les plis sur le cou

Le bras tordu

Les plis sur toute cette peau

Qui attend la caresse du repos

Les yeux se ferment

Défilent les images sous les paupières

Rester dans l’instant

Planter ce qu’on peut

Dans un sol

Que toi seul crois fuyant

Reine Terre tourne immuablement

Les doigts s’étirent dans le flux de vent

Les odeurs de quotidien

Les bruits de va et vient

Le duveteux de l’impalpable

La valeur de tout ce qu’il y a à voir

La chaleur de tout ce qu’il reste à croire

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